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Temporalité

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Je vois une femme qui a été bafouée, violée psychologiquement dans son intégrité. Mélanie 

Moi je vois de l’incertitude

et ça lui fait peur. Mélanie

La fragilité, elle est un peu perdue.  Julien

C’est la dernière photo et c’est comme pour dire « excusez-moi de ce que vous avez vu, je suis désolé, je ne voulais pas que vous voyiez ça ». Une réaction comme celle-là, c’est typiquement ce que je ferai d’instinct. J’ai essayé de faire un effort avant, de regarder l’objectif et là c’est la culpabilité par rapport à ce que les gens vont voir de moi. Coralie 

Les deux images sont contraires. Comme elle s’est dévoilée dans la première image, elle passe à autre chose et donc elle exprime le contraire. Cristina


La première image quand je l’ai vue, je me suis dit c’est moi, les mâchoires serrées et la dernière, je me dis « mais qu’est-ce que j’ai fait ? ». Et c’est intéressant parce que ça montre un trait de ma personnalité, ça fait partie de moi, j’essaie de le cacher mais les autres peuvent voir les choses. Coralie


Cette photo introduit deux choses intéressantes. d’abord, c’est une réaction naturelle face à l’agressivité de l’appareil photo, et d’autre part c’est la rébellion face aux instructions. 

Pour moi c’est aussi comme si elle se couvrait les yeux pour le soleil, comme s’il y avait une lumière très forte, parce qu’elle se couvre seulement les yeux. Cristina 


Il y a quelque chose de divin, cette main est exactement la position de la main du portrait d’Adam de Michel Ange, dans la position des doigts et cette lumière qui aveugle. Julien 


C’est la main de Adam qui touche la main de Dieu. Cristina 


Ce qui est intéressant c’est que la paume est tournée vers le spectateur, elle s’ouvre quand même. La main, c’est aussi les lignes de la main. Elle offre des informations sur elle en se cachant. Mélanie


Son expression pourrait être aussi un petit sourire. Cristina 


Je vois de la honte. Mélanie 


De la honte, mais amusée. Cristina

Comparaison entre les images

Je vois le passé, qui ressurgit tout le temps dans le présent. Mélanie


Moi je vois aussi le futur. Cristina


Mais un futur pas très rose alors. Mélanie


Moi je vois comme si c’était «vous verrez, vous verrez», comme une sorte de vengeance. Cristina



Alors, elle exprime sa douleur de façon assez déterminée. Cristina

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Côté gauche du visage

Côté droit du visage 

Ce côté est normalement celui du guide intérieur, de l’objectif de la stratégie, ici elle est un de leader, avec un style de commander plus féminin, plus empathique, plus égalitaire. Cristina


Je vois quelque chose de rancunier, elle dit : « je n’oublierai pas ce que tu m’a fait ». Julien


Elle recule un peu pour réfléchir, pendant que la partie gauche de son visage communique quelque chose au monde, l’autre travaille sur les prochains pas à faire pour rejoindre son objectif. Cristina

Esthétiquement, il y a quelque chose d’assez classique dans ce portrait, la position est assez classique. Cristina

Je vois une femme qui a été bafouée, violée psychologiquement dans son intégrité. Mélanie ​

Je la ressens physiquement, j’ai des frissons, elle me transperce du regard, elle a envie de s’approprier notre propre intimité. Elle nous demande «pourquoi t’es là ?». Mélanie

On a l’impression qu’elle est surréaliste. C’est la fixation de ses yeux, ce rouge qui vient mordre la moitié du visage et du corps, cette posture fixe. Julien

Multiplicité

Elle revient de la bataille, elle va communiquer les pertes qu’ils ont eu. Elle porte un message grave mais la lutte va continuer, on ne va pas déposer les armes. Je vois une détermination, même s’il y a de la vulnérabilité. Son visage dit « quelle douleur on a parce qu’on a perdu des gens qu’on aimait ». 

Elle est fière, on peut imaginer qu’elle tient son épée, elle sait qu’elle est regardée et elle regarde le spectateur. Son expression est un mélange d’orgueil, de dignité mais aussi de vulnérabilité. Cristina